22 février 2009
2551 - Météo
Un souffle se propage au bon gré de ses mots,
il virevolte de strophe en page,
mutin, calin, obscène aussi parfois.
Il se pose, se repose, se dépose
et sans poser poétise ses pauses
de refrains assourdis, de couplets découplés.
Il entend bien s'offrir aux passants d'ici-bas,
pour les bercer d'azur en masquant leurs souffrances
d'un plus-que-parfait futur passé décomposé
où giseront morts-nés des désespoirs illicites,
de vaines fuites en avant et des travers obscurs.
Il n'est pas las, il est là pour vous rafraichir,
vous faire pouffer de rire, vous faire bouffer d'envies,
vous tresser les cheveux en déstressant vos yeux,
vous laissant inhumaine au bord d'un rêve d'eau.
Un souffle se propage, je m'y engouffre : vorace.
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